Septembre 2014 

Au mois de mai, l'éditeur Yooda a mobilisé son outil WebTools (qui remonte les mots-clés sur lesquels un site est positionné) pour établir un classement des 100 pages les mieux positionnées sur Google. Le critère est le nombre de mots-clés sur lesquels une page est positionnée. Les secteurs d'activité des sites sont surprenants, mais logiques. 4 sites français font partie du Top 10.

Voir l'étude complète chez Yooda

Le 20 mai, l'algorithme de Google a été mis à jour avec une nouvelle version du filtre Panda (la 28e, mais appelée 4.0). Entre 1 et 3% des sites ont été impactés.

Le but de Panda est de pénaliser les sites de basse qualité, ayant un contenu faible ou dupliqué. Naturellement, un site sanctionné perdra des positions sur ses mots-clés, laissant ainsi la place à des sites s’étant améliorés.

Quelques consignes à suivre :

• retirer / désindexer les pages sans valeur
• nettoyer le duplicate content
• faire un site propre (peu de pubs + 404)
• améliorer le contenu

Une marketplace (place de marché) est un site marchant qui propose aux autres sociétés de vendre ses produits directement, moyennant une commission. Ainsi, sur la FNAC, Amazon ou CDiscount on trouve une multitude de petits vendeurs, qui élargissent le catalogue du site hébergeur.

Quand les vendeurs disposent d'un site marchand, c'est souvent un système de flux automatisé qui soumet les informations des produits (Titres, descriptions, photos). Le risque que cela présente en référencement naturel, c'est que l'on retrouve ainsi ces mêmes textes sur la marketplace, créant ainsi un contenu dupliqué externe sur un site de plus forte autorité. Google veillant à ne pas proposer plusieurs fois un contenu identique, les produits sur le site original du vendeur risquent de perdre leurs positions.

Une parade est de rédiger des textes uniques pour ces plateformes, si l'on a la main sur la soumission des informations des produits. Autant porposer le même texte pour toutes les plateformes, le contenu dupliqué entre elles n'est pas votre problème.

Qu'en pense Axe-Net ?

Au printemps 2014, Google a annoncé qu'il affichera les menus de restaurants dans ses résultats de recherche. Le processus semble se déclencher par des recherches incluant à la fois le nom du restaurant et le mot «menu». Google donne l'exemple avec une requête qui commence par "montrez-moi le menu pour..." ("Show me the menu for"). Les données du menu proviennent d'un service tiers, avec lequel travaillent Google et les restaurants concernés. Ce service n’est pour l’instant disponible qu’aux Etats-Unis, mais c'est une étape supplémentaire dans les réponses directes qu'affiche Google dans ses résultats de recherche.

L'annonce par Google

Google a mis en place un formulaire anti-scraper pour dénoncer les sites web qui utilisent votre contenu sans autorisation, et qui seraitent mieux positionnés que vous en référencement naturel.

On rappelle que le scrapping veut dire l'utilisation par quelqu’un de votre contenu, ce qu’on peut qualifier de vol de vos textes, images, etc. Pour détecter ceci, nous conseillons l'outil Copyscape, qui repère le contenu dupliqué externe.

Le formulaire demande les deux URL (le votre et celui que vous accusez), ainsi que la recherche pour laquelle le contenu ressort dans les SERP.

Lien vers le formulaire

Matt Cutts vient de mettre en ligne une nouvelle vidéo de 7 minutes environ où il répondait à la question What is a "paid link"? ou, en français, "Qu'est-ce que Google entend par "lien payant" ?".

Durant cette vidéo, Matt Cutts donne une explication assez simple : "Le fait de payer pour obtenir un lien transmettant du PageRank afin d'améliorer son classement sur Google est du spam". Et que les son équipe se base sur plusieurs critères afin de bien définir ce qu'est un lien payant qui sont assez similaires aux liens utilisés par la FTC (Federal Trade Commission) américaine pour définir une relation contractuelle surtout quand le paiement s’effectue en nature.

En savoir plus

L’évolution des dépenses mensuelles en ligne des Français par rapport à leurs homologues européens a connu une chute en avril 2014 (+6%) comparé à la même période l’année d’avant  (+9%). Sur un an, la progression du nombre d'achats en ligne n’a été que de 11%.

Le site pennystocks.la présente le trafic et le volume de données créées en temps réel sur de nombreux sites connus (Twitter, Facebook, Youtube, Pinterest…). C'est une projection à partir des données déclarées par les sites, mais donne un ordre d'idée de l'activité des internautes.

La règlementation de la vente à distance a évoluée depuis le 13 juin 2014. Les e-commerçants devront impérativement changer certaines règles de vente :

1. Le délai pour la rétractation de l'acheteur passe d’une semaine à deux. Un formulaire de rétractation "lisible et compréhensible" devra être mis à disposition du client.
2. Le délai de remboursement est ramené à 14 jours : Le vendeur doit rembourser l'acheteur en utilisant le même moyen de paiement de l’achat (ou un autre moyen à condition d'avoir l'accord du client)
3. Obligations d'information renforcées : mentionner clairement sur le site l'obligation de paiement au moment de la commande, présenter le maximum d'informations sur l’article et le vendeur.
4. Le délai pour le remboursement après un problème de livraison est passé à 14 jours
5. La loi autorise une décote quand l’article qui a été retourné est usé
6. Le délai de rétractation est redéfini pour les commandes multiples : il court dès la réception du dernier produit commandé.
7. Le marchand doit se conformer à une liste d'opposition des démarchages téléphoniques .
8. La présomption de défaut de conformité des garanties passera à 24 mois
9. De nouveaux pouvoirs sont confiés à la DGCCRF

Plus d'infos sur le JDN

Les restaurants disposant d'une page Facebook peuvent désormais proposer leur menu aux visiteurs. L'intégration est native (via l’application SinglePlatform) pour les USA, mais doit passer par un upload du menu en PDF pour le reste du monde. Un service existatn comme La Fourchette en France semble un bon candidat à un partenariat.

L'annonce par Facebook

l.facebook.com et lm.facebook.com apparaissent dans les sites référents (Google Analytics). Ce sont des redirections de «liens suspects» pour Facebook, souvent des liens partagés par les utilisateurs. Facebook redirige donc tous ces liens sortants via ces domaines, souvent après un message d'avertissement.

En France, 46% des utilisateurs d'Instagram suivent des marques. Ces chiffres ont été révélés par l'agence de communication digitale Kindai dans l'étude intitulée "Power Users Instagram - les nouveaux influenceurs".

Les utilisateurs français d’Instagram suivent en moyenne 134 personnes, 89% d'entre eux suivent des amis, 46% des des marques, 47% des powers-users, et 22% des célébrités. 76% se connectent au moins une fois par jour alors que 44% le font 3 fois/jour. Ils sont 85% à publier au moins 2 photos par semaine et 34% à publier plus de 5 photos par semaine. 69% des instagramers affirment utiliser la géolocalisation au moment de poster leur photo.

Lire l'étude de l'agence Kindai